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EdwardHopper, au Grand Palais. Nous avons eu la chance de découvrir l'exposition "Edward Hopper" au Grand Palais avec un guide. Qui est Edward Hopper ? C’est un peintre américain né en 1882 et mort en1967. Il a d’abord été illustrateur, pour la presse et la publicité pour gagner sa vie. C’est un peintre marqué par la peinture et
EdwardHopper, né le 22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York et mort le 15 mai 1967 à New York, est un peintre et graveur américain. Exerçant essentiellement son art à New York, où il avait son atelier, il est considéré comme l’un des représentants du réalisme américain, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes.
. hopper edward autoportrai... 1882-1967, peintre et graveur. Edward Hopper étudie à New York, où il se forme au métier d'illustrateur dans la New York School of Illustrating, puis entre au New York School of Art en 1900. Il séjourne plusieurs fois en France et visite plusieurs pays d'Europe, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Allemagne et la Belgique. Hopper se familiarise avec les oeuvres des maîtres du Vieux Continent et produit une trentaine d'oeuvres, essentiellement sur Paris. En 1908, l'artiste s'installe définitivement à New York où il travaille comme dessinateur publicitaire puis comme illustrateur, un métier qu'il n'apprécie pas. En 1915, il réalise ses premières, eaux-fortes et se fait connaître par les critiques d'art dans une exposition au Mac Dowell Club. En 1920, il a du succès avec sa première exposition personnelle au Whitney Studio Club. En 1925, Hopper achève sa célèbre toile nommée, Maison au bord de la voie ferrée, qui est considérée comme l'un de ses meilleurs tableaux. L'oeuvre entre dans les collections du Museum of Modern Art dès l'année 1930. L'année 1933, est marquée par la première rétrospective de l'oeuvre de Hopper au Museum of Modern Art de New York. En 1939, le peintre fait partie du jury du Carnegie Institute, avant d'être élu membre du National Institute of Arts and Letters en 1945. En 1952, Hopper expose à la Biennale de Venise aux côtés de deux autres concitoyens. L'année suivante, il reçoit le titre de Doctor of Fine Arts » de l'Art Institute of Chicago. Première édition le 17 juin 2010 Par Sarah Mise à jour le 14 février 2012 Par Sarah Contenu sous copyright © 2010 - 2022, toutes reproduction strictement interdites sans autorisation écrite du site l'univers des arts. Le vrai moyen de gagner beaucoup est de ne vouloir jamais trop gagner et de savoir perdre à propos. Fénélon
Download Free PDFDownload Free PDFHopper en héritage Dialogues poïétiques autour du manque, 2019Hélène VirionThis PaperA short summary of this paper34 Full PDFs related to this paper
Dans la maison d'Edward Hopper Maison au bord de la voie ferrée » 1925 est considérée comme l’un de ses meilleurs tableaux. La voie ferrée au premier plan coupe la maison, la bâtisse est le vestige d’un temps révolu, deux époques s’affrontent ! La maison est un manoir classique avec une architecture à la française » héritée de l’Antiquité gréco-romaine...Elle semble figée dans l’espace. La voie ferrée, c'est la modernité, le mouvement, le son unique séjour à Paris 1906-1910, Hopper en reviendra francophile » toute sa vie ! Ses premiers tableaux représentent des vues de Paris la Seine, le Louvre, le Pavillon de Flore Soir bleu » 1914, sa plus grande toile, sera même peinte alors qu’il est définitivement rentré à New-York, il ne se défait pas de ses souvenirs français. Il dira Tout m’a paru atrocement cru et grossier à mon retour. Il m’a fallu des années pour me remettre de l’Europe »...Hopper est sceptique face à ce nouveau monde de plus en plus standardisé et face au développement de la consommation de masse. Les maisons néo-victoriennes qu’il peint porte les valeurs de ces croyances celle de la mesure et une forme de retenue puritaine, que menacent les sur cette maison. Elle est assez angoissante, à moitié cachée par cette voie ferrée, elle nous est familière comme une maison hantée, inquiétante et mystérieuse. On n’a pas très envie d’y rentrer ni d’y passer la nuit !Elle nous rappelle un peu les cités fantomatiques de Giorgio De Chirico avec cette ambiance très mélancolique. Alfred Hitchcock en fera d'ailleurs la demeure de Norman Bates dans son film l’œuvre de Hopper constituera d'ailleurs une riche source d’inspiration pour le plus de vingt ans, Edward Hopper travaillera comme illustrateur commercial. Il transposera plus tard dans des tableaux comme Office at Night » 1940 ou Conférence at night » l’ambiance de l’univers bureaucratique et du monde du commerce, avec toute l’ambiguïté sexuelle et l’ambiance trouble des films noirs. Truffaut, Polanski ou Hitchcock portent souvent à l’écran la tension entre la secrétaire et son employeur. C’est le sujet central de ce tableau il y a l'indifférence affairée de ce patron, la secrétaire qui se tourne vers lui et offre au spectateur la vision de ses lèvres rouges, ses formes pulpeuses, sa robe moulante, ses jambes...le tableau sous-entend le possible » d’une histoire...En 1927, Hopper s’achète sa première voiture, une Dodge 25 d’occasion. C’est à son volant qu’il va parcourir les États-Unis, il l’utilise comme un atelier roulant, travaillant ses croquis à l’aquarelle. La route devient un sujet récurent dans ses tableaux. Gas » 1940, Western Motel » 1957, etc. il sillonnera l’Amérique et l’immensité des paysages du Nouveau Monde aux rythmes du blues et de la folk œuvre exprime la nostalgie d’une Amérique passée et le conflit entre la nature et le monde moderne les longues étendues d’asphalte, avec l’horizon à perte de vue, les motels, les stations services deviennent les symboles d’une culture, du rêve américain. Nighthawks » 1942 simplicité apparente d’un bar de nuit au coin d’une rue, reste l’icône universelle ! C’est LE tableau de Hopper... Malheureusement souvent détourné par la publicité, en affiche, en fond d’écran ou en bande dessinée. Ce tableau est la synthèse d’un long travail accompli qui s’inspire aussi bien de sources littéraires que visuelles. Hopper retranscrit dans ses toiles l’atmosphère de ses romans favoris et dans cette toile "Nighthawks" on ressent bien la menace du drame », celle d’une mort annoncée. Comme dans la nouvelle d’Hemingway Les Tueurs ». Tous les héros des films hollywoodiens s’invitent au comptoir de ce bar, dans une atmosphère de perdition - héritée du Café de nuit » de Van Gogh 1888 ?Et réciproquement, de nombreux hommages lui sont rendus au fil du temps, le bar de Nighthawks est devenu le passage obligatoire des célébrités américaines telles que Marylin Monroe, James Dean, Homer Simpson, Batman...Son comptoir s’impose comme le hall of fame » de l’Amérique cafés parisiens comme des restaurants new-yorkais, Hopper fait de ces lieux de plaisir et de partage, le théâtre d’une profonde solitude. Il créé cette tension si particulière entre les personnages et l’espace, traité comme un décor à l’éclairage souvent Hopper affirme que la lumière est l’unique sujet de son œuvre. La lumière comme révélateur...de notre humanité ou du sacré ! ...fenêtres, portes, seuils, comme autant de prétextes pour la souligner d’ombres portées. Regardez Morning Sun » 1952, le Portrait d’une femme baignée dans une lumière Two Comedians » 1966, son ultime tableau, Edward Hopper se met en scène. A ses côtés, il rend hommage à Josephine Verstille Nivison, celle qui partage sa vie depuis 1924. Plus qu’une compagne, elle a été sa complice, son gestionnaire, son seul et unique modèle. Féministe, passionnée et dévouée, elle est aussi jalouse, colérique et révoltée, fière et ombrageuse. Edward et Joséphine passeront leur vie ensemble jusqu'à leurs morts respectives en 1967 et 1968. Le salut de Two comedians » clôt le dernier acte de la vie de ce peintre passionné pour le spectacle et la théâtralité de l’existence, entre réalité et illusion de la représentation du monde. Il a su mettre en évidence le comique, le tragique, l’ironie plus ou moins légère de l’existence humaine qu’il met en scène dans ses tableaux, avec farce ou Shakespeare, lui aussi aurait pu écrire All the world’s a stage » le monde entier est un théâtre !.2 commentaires
Maison au bord de la voie ferrée Maison au bord de la voie ferrée House by the Railroad en anglais est un tableau de l'artiste américain Edward Hopper réalisé en 1925. Il s'agit du premier succès artistique et commercial du peintre[1]. Le tableau est exposé au MoMa à New-York[2]. Description[modifier modifier le code] Maison au bord de la voie ferrée est une peinture à l'huile sur toile. Ce tableau de 61 × 73,7 cm[2] représente une demeure victorienne au bas de laquelle passent des rails de train, comme l'indique son titre. L'élément central du tableau est la grande demeure grise sur la façade de laquelle s'étendent des ombres. De nombreuses fenêtres percent les murs de cette maison inventée de toutes pièces par Hopper qui avait pourtant l'habitude de peindre des paysages réels[3]. L'arrière-plan est vide et ne montre qu'un ciel gris-bleu sur lequel se découpe la maison. Au premier-plan, la teinte rouille des rails et du ballast tranche avec les couleurs froides de la maison et du ciel. Il en résulte une très nette opposition entre la voie ferrée aux couleurs franches, qui suit une ligne horizontale, et la maison aux couleurs plus froides qui suit une ligne de construction verticale[4]. Interprétation[modifier modifier le code] Le thème de l'isolement[modifier modifier le code] On retrouve dans ce tableau le thème central des peintures de Hopper qui est l'aliénation de la vie moderne. Loin de l'effervescence qui caractérise la vie américaine dans les années 1920, Hopper s'attache à peindre l'isolement qui résulte de la vie moderne. Dans Maison au bord de la voie ferrée, l'opposition est clairement marquée entre les rails, symboles de la vie moderne et la maison victorienne, vestige d'un passé qui disparait peu à peu[5]. Le jeu d'ombre sur la façade de la maison lui donne un air mélancolique et peut faire penser au spectateur qu'elle est abandonnée, bien que la présence de rideaux à moitié relevés puisse faire penser l'inverse. Les lignes de forces et les couleurs utilisées les opposent et renforcent donc le sentiment d'isolement de la maison. La tension entre nature et vie moderne[modifier modifier le code] L'arrière-plan désolé, sans vie, ni nature contribue à la sensation d'isolement de la maison. On peut y voir une volonté d'Edward Hopper de montrer à travers cela l'éloignement de la nature et donc de l'univers rural au profit de la vie moderne qu'offrent les villes. La maison, signe du passé et de la vie rurale, côtoie donc la vie moderne représentée à travers les rails sans pour autant que les deux ne semblent correspondre entre-elles. À travers elles s'opposent également le silence et le bruit que représentent respectivement la maison et les rails. Hopper dépeint donc une nature abandonnée, absente, qui s'efface au profit de la vie moderne. L'isolement et la mélancolie qui en résulte et que l'on ressent à travers ce tableau montre la vision critique du peintre vis-à -vis des progrès techniques et de la vie moderne de 1925 Exposition Exposé en 1925, année de sa création, l’œuvre est achetée l'année suivante par le collectionneur Stephen Carlton Clark en. Il en fait don en 1930 au MoMa qui vient tout juste d'ouvrir ses portes[1]. Maison au bord de la voie ferrée y est toujours exposé depuis. Entre le 11 octobre 2017 et le 5 mars 2018, le tableau est déplacé à l'occasion de l'exposition Être moderne Le MoMa à Paris[6] à la Fondation Louis Vuitton à Paris. Réception critique[modifier modifier le code] Lors de son exposition en 1925, le tableau est acclamé par la critique. Il est le premier tableau de Hopper à être reconnu artistiquement et commercialement par des critiques qui saluent la puissance formelle et émotionnelle de l’œuvre[1]. Influence[modifier modifier le code] Alfred Hitchcock dit avoir été influencé par ce tableau pour la représentation de sa maison dans Psychose[7] Il a inspiré George Stevens pour Géant[8] Différentes versions de cette maison ont été créées pour le dessin animé La Famille Addams[9]. Ce tableau à également inspiré les "Imagineers" concepteurs d'attraction de Disneyland pour l'architecture du Phantom Manor à Paris. Bibliographie[modifier modifier le code] en Joseph Anthony Ward, American Silences The Realism of James Agee, Walker Evans, and Edward Hopper, Transaction Publishers, 2010 [10] Notes et références[modifier modifier le code] ↑ a b et c Edward HOPPER – La maison au bord de la voie ferrée L'Encyclopédie sonore des Arts Visuels », sur consulté le 21 juin 2018 ↑ a et b en Edward Hopper. House by the Railroad. 1925 MoMA », sur consulté le 17 juin 2018 ↑ Fre », sur ↑ en House by the railroad », sur ↑ en house by the railroad », sur ↑ Exposition Etre moderne Le MoMA à Paris », sur consulté le 21 juin 2018 ↑ Peinture et littérature au XXe siècle sur Google Livres ↑ Art Direction and Production Design sur Google Livres ↑ Maison près de la voie ferrée de Edward Hopper », sur consulté le 17 juin 2018 ↑ American Silences sur Google Livres Liens externes[modifier modifier le code] Ressource relative aux beaux-arts en Museum of Modern Art
Edward Hopper 1882 - 1967 La maison familiale à Nyack, le 17 janvier 1906 Crayon sur papier 12 13/16 x 10 pouces Signé et daté en bas à droite Provenance Collection privée, Baltimore, Maryland, vers 1975 Galerie Childs, Boston Acquis auprès de la société susmentionnée en 2013 La littérature Childs Gallery, Painting Annual, volume 13, hiver 2013, n° 10, p. 11, illustré. Cette étude précoce de la lumière et de l'ombre est typique des dessins de Hopper de cette période, dans lesquels les ombres conservent encore un caractère de "fantaisie" beaucoup de lumière. Son amour de la scène américaine et sa fascination pour le jeu de la lumière sur les surfaces - et la les formes créées par le contraste entre les zones éclairées et non éclairées sont apparentes dans ce croquis de la maison familiale. Toujours étudiant de Robert Henri à la Chase School The New York School of Art, Hopper avait déjà atteint à ce moment-là la simplicité de l'art qui est devenu sa marque de fabrique. La vue regarde vers l'est en direction de Broadway et du fleuve Hudson, que l'on voit délimité à l'arrière-plan. Les tableaux de Hopper présentent souvent une architecture et des paysages soigneusement rendus, qu'il a élaborés à l'aide d'importantes esquisses préparatoires. Décrivant ce processus méticuleux, Hopper a écrit "Il faut beaucoup de temps pour qu'une idée surgisse. Ensuite, je dois y réfléchir pendant un long moment. Je ne commence pas à peindre tant que je n'ai pas tout prévu dans mon esprit. Je vais bien quand j'arrive au chevalet." Ce dessin particulier représente le lieu de naissance de Hopper et sa maison familiale, construite par son grand-père en 1858. Hopper a vécu dans cette maison jusqu'en 1910, se rendant à New York pour suivre des cours d'art. Achevée en 1906, cette image date du début du siècle dernier elle témoigne des expériences de Hopper en matière de ligne, de composition et de profondeur, de sa fascination pour les effets d'ombre et de lumière, et de son intérêt précoce pour les paysages et les maisons comme sujets principaux. Des œuvres du début de la carrière de Hopper - comme The Family House at Nyack, achevée alors que l'artiste n'avait que vingt-quatre ans - explorent son séjour en Europe. Ces croquis rapides de ses expériences à l'étranger et des personnes et lieux qu'il a observés sont en grande harmonie avec la vue de Hopper de sa maison à Nyack. Très différente de la représentation de la maison par l'artiste, la galerie d'exposition est consacrée au thème du voyage et de "la route" L'expérience du voyage est devenue importante pour la carrière de Hopper après que lui et sa femme, Josephine Nivison Hopper, aient acheté une voiture en 1927 et aient commencé à parcourir le pays. De nombreux dessins du Whitney ont été réalisés en préparation de peintures à l'huile, et présentent de nombreuses visions et perspectives de figures uniques ou de compositions. La maison familiale de Nyack illustre également les expériences de Hopper en matière de composition. Tout au long de l'exposition, le visiteur est confronté à des recherches fascinantes concernant la localisation précise des scènes représentées, notamment la vue confondue de Greenwich Avenue et du Flatiron Building de Madison Square qui constitue la composition de Nighthawks 1942. Cette documentation sur le lieu est sans doute importante pour notre.. la compréhension du processus créatif de l'artiste ainsi que les modifications apportées au lieu. Le jeu d'ombre et de lumière sur la texture du bardage et des volets du bâtiment est toujours visible pour le visiteur contemporain, et le dessin de Hopper est désormais un document précieux qui reflète l'état de la maison du vivant de l'artiste. En 1899, Hopper faisait la navette entre Nyack et le pour étudier à l'université. School of Illustrating au 9 West 14 Street à New York City. Bien qu'il s'agisse davantage d'une école de commerce que d'une école d'art, cette expérience l'a encouragé à devenir un artiste plasticien, car "le travail commercial était aussi étranger à son penchant naturel" Bien qu'il ait passé la plupart de son temps à Manhattan, de nombreux dessins de Hopper datant de cette période représentent des scènes locales de Nyack, notamment Hook Mountain, Nyack vers 1899, un promontoire surplombant la ville Tappan Zee. Cette aquarelle place Hopper dans une longue tradition d'artistes de la vallée de l'Hudson qui ont capturé Hook Mountain, à commencer dans les années 1860 par Sanford Robinson Gifford, Albert Bierstadt et Jasper Francis Cropsey. Comme le montre ce dessin, Hopper a commencé à travailler avec des lavis d'encre en même temps qu'il commençait à s'éloigner du cours par correspondance de la École d'illustration vers une formation aux beaux-arts. Après avoir été transféré à l'automne 1900 à la New York School of Art, anciennement connue sous le nom de Chase School, au 57 West 57 Street, Hopper se lance dans une courte phase influencée par l'Ashcan School. À la New York School of Art, Hopper a étudié sous la direction du fondateur, William Merritt Chase, ainsi qu'avec les membres du groupe Ashcan, dont Robert Henri et John Sloan. À la fin de ses études, vers 1906, Hopper a réalisé une étude à l'huile de sa chambre d'enfant dans la maison familiale de Nyack, qui rappelle ses trois mentors. Les plans larges et plats de couleur dans le mur de la chambre à coucher et les draps de lit s'inspirent des affinités de Chase et d'Henri pour le travail du peintre français Édouard Manet et les tons sombres de la peinture espagnole. Le sujet d'un intérieur sombre, quant à lui, démontre l'influence de Sloan, connu pour ses scènes d'intérieur en sourdine du célèbre bar McSorley's de Manhattan. L'impression qui en résulte est quelque peu sombre - reflétant peut-être l'engagement de Hopper envers son art. Bien que Hopper ait fait le saut de l'illustration à la peinture en 1901, il a continué à dessiner des images de sa ville natale bien-aimée jusqu'à l'automne 1906, date à laquelle il s'est installé à Paris. L'attachement de Hopper à la technique du dessin au cours de cette période est peut-être lié à son amour pour le peintre de l'âge d'or John Singer Sargent, connu pour être un dessinateur prolifique. En fait, c'est l'artiste Rockwell Kent qui a qualifié Hopper de "Sargent" de ses cours d'art. Dans l'exquis dessin de 1906 intitulé The Family House at Nyack, Hopper a exprimé à la fois son amour pour la propriété familiale et la profondeur de sa formation artistique. La vue presque imprenable sur le Tappan Zee dans ce dessin symbolise les premières années d'existence de la ville années où Hopper posait les bases pour devenir l'un des plus grands peintres réalistes américains. Largement inchangée aujourd'hui, cette vue était peut-être un au revoir pour Hopper, qui allait partir pour Paris peu après. "Mon objectif en peinture a toujours été la transcription la plus exacte possible de mes impressions les plus intimes de la nature." Peu d'artistes ont peint un portrait de l'Amérique aussi honnête et révélateur que celui d'Edward Hopper. Ses images intemporelles du café de nuit au bord de la route, du cinéma vide et de la maison victorienne près de la voie ferrée restent dans les mémoires comme le rendu ultime de ces sujets. Né à Nyack, dans l'État de New York, le long du fleuve Hudson, Hopper a commencé à étudier l'art dans les écoles locales avant de suivre une formation en art commercial à New York en 1899. De 1900 à 1906 environ, il étudie à la New York School of Art sous la direction de Robert Henri et Kenneth Hayes Miller, qui incitent tous deux leurs élèves à se concentrer sur des sujets modernes. Parmi ses camarades de classe figurent George Bellows, Rockwell Kent et Guy Pene du Bois. Entre 1906 et 190, Hopper effectue trois séjours européens de plusieurs mois chacun, passant la plupart de son temps à Paris. Vivant tranquillement avec une famille française, il n'a pas étudié dans une école d'art mais a peint par lui-même. Les artistes qu'il regardait et admirait étaient ceux qu'Henri avait suggérés Goya, Manet, Degas, Sisley et Pissarro. Les deux dernières ont constitué les premières influences majeures de ses vues de rue de Paris. De retour chez lui, au cours de ces mêmes années, Hopper peignait des aspects de la scène locale que peu d'artistes avaient tentés. Bien que le groupe Ashcan - Henri, John Sloan, William Glackens, George Luks et Everett Shinn - se soit concentré sur les aspects visuels de la métropole, Hopper a été le premier à capturer les sentiments intérieurs des habitants des villes et des banlieues. "Railroad Train " Addison Gallery of Art et " The El Station " Whitney Museum of American Art, toutes deux réalisées en 1908, sont des œuvres de transition qui montrent que Hopper s'éloigne des tonalités sombres d'Henri de l'époque pour se tourner vers la lumière extérieure et les effets de couleur. Au début, il n'est guère reconnu et Hopper est contraint de se concentrer sur l'illustration pour gagner sa vie. Il a cessé de peindre pendant un certain temps et, vers l9l9, il s'est mis à la gravure à l'eau-forte, capturant sur la plaque ses concepts de la vie quotidienne en Amérique qui contenaient les éléments essentiels de ses peintures ultérieures un réalisme sans compromis, une simplicité absolue de l'énoncé et un sens de l'humeur qui l'élevait au-dessus du simple naturalisme. Ses gravures sont acceptées dans de grandes expositions et remportent des prix pour l'artiste ; cet encouragement l'amène à reprendre la peinture, tant à l'huile qu'à l'aquarelle, un médium dans lequel il se révèle être un maître. En 1927, une exposition de ses huiles à la Rehn Gallery de New York établit définitivement sa réputation. À partir de 1920 environ, un certain nombre de jeunes artistes, dont Thomas Hart Benton, Charles Burchfield, Reginald Marsh, John Steuart Curry et Grant Wood, rejoignent Hopper dans une école nationaliste qui se consacre à la peinture de la scène indigène dans un style plus ou moins naturaliste. Les chefs-d'œuvre de Hopper des années 1920 et 1930 "House by the Railroad" 1925, Museum of Modern Art, "Automat" 1927, Des Moines Art Center et "Lighthouse at Two Lights" 1929, Metropolitan Museum of Art forment le noyau de ce mouvement de la scène américaine. La vision de Hopper était unique. Les personnes qui peuplent ses scènes de ville et de banlieue sont des habitants solitaires, anonymes et temporaires d'environnements parfois inhospitaliers. Lorsqu'il n'y a pas d'élément humain, il transfère ces qualités à l'architecture, voire au paysage lui-même, en utilisant une lumière intense pour insuffler une émotion humaine. Il y a une certaine frugalité dans l'œuvre de Hopper, une sélection minutieuse des personnes, des bâtiments et des intérieurs, tout comme pour l'homme lui-même. Il a travaillé dans le même studio sur Washington Square pendant cinquante-quatre ans, s'aventurant rarement à l'extérieur, à l'exception des étés en Nouvelle-Angleterre et d'une visite occasionnelle dans le Sud-Ouest. Il est mort dans son studio le 15 mai 1967. Edward Hopper est représenté dans toutes les grandes institutions des États-Unis.
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