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Dixhuit « récits de la création du monde » extraits des traditions sacrées de diverses civilisations. Au programme de littérature. 6e - Poésie - Séquences clé en main -
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etl'enseignement de Jésus. La Genèse, qui raconte la création du monde et de l’homme par Dieu, est le premier livre de l'Ancien Testament. Le Coran est le plus récent de ces textes. Il rapporte les révélations faites au prophète Muhammad et se compose de 114 sourates (chapitres), elles-mêmes divisées en versets (paragraphes).
. A partir de l'avancée rapide des sciences et des grandes découvertes scientifiques de ces derniers temps, beaucoup de personnes se demandent Comment le monde a-t-il été formé ? Comment la vie a-t-elle surgi sur terre ? Qu’est-ce que la Bible nous dit à ce propos ? Y a-t-il contradiction entre la Bible et la science ? Prenons le temps d’approfondir ces thèmes. D'entrée de jeu, disons que la Bible n'est pas un livre de science mais un livre théologique, un livre inspiré par Dieu. Et, s'il est vrai qu’on y trouve les réponses dont le croyant a besoin pour son salut, il n'est pas moins vrai qu’on n'y rencontre pas toutes les réponses scientifiques que l’homme souhaiterait trouver dans ses recherches. Et cela, simplement, parce que Dieu l'a voulu ainsi. Le plan de Dieu pour l'homme, c'est qu’il découvre progressivement, avec son intelligence et sa raison, par lui-même, quelle est l’origine de l’humanité et de l'univers. 1. Qui a fait le monde ? La réponse théologique à cette question est donnée par la Bible dans le livre de la Genèse “Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre". En tant que chrétiens, nous croyons donc que le monde et tout ce qu'il contient ont été créés par Dieu. Il est l'Etre Suprême, Immanent, Transcendant. Dieu a créé le monde et rien n'échappe à son action créatrice. De plus, avec son pouvoir et sa sagesse infinie, Il continue de créer et de renouveler toutes les choses. Or, comment Dieu a-t-il créé le monde que nous voyons aujourd'hui et la vie de l’être humain ? Cela n'est pas dit par la Bible aussi clairement qu’on le souhaiterait car il ne s’agit pas là d’une donnée essentielle à notre salut. Le comment, c'est quelque chose que l’homme doit progressivement découvrir au fur et à mesure que les années s'écoulent et que les recherches avancent. Pendant des siècles, l’immense majorité de chrétiens, ayant interprété littéralement les paroles de la Bible, a pensé que Dieu avait créé toutes les choses dès le début telles que nous les voyons maintenant. C'est dire que Dieu aurait placé chaque astre à sa place pour qu'il continue à tourner dans le firmament, selon l'orbite assignée à chacun. On croyait aussi que Dieu avait fait les montagnes, les sentences, les plantes, les animaux et l'homme lui-même, tel que nous le voyons actuellement et que chaque espèce avait eu des descendants, semblables en tout et toujours, à leurs progéniteurs. C’était la une lecture de la Bible qu'on pourrait dire fondamentaliste. C’est-à-dire une lecture qui interprétait chaque phrase au sens littéral, sans prêter aucune attention au genre littéraire utilisé par les auteurs dans leurs narrations. C’était une lecture manquant de sens critique et littéraire. Aujourd'hui, les sciences humaines ont beaucoup avancé et elles nous assurent que ces récits ne sont pas historiques, au sens actuel du mot, mais qu’ils présentent les faits dans le cadre d'une culture orientale qui s'exprimait de préférence à travers des signes et des images. On pourrait considérer les chapitres de la création dans la Genèse comme un beau poème qui, sur le plan religieux, a des choses à nous dire. 2. Alors qu'est-ce que la Bible veut nous dire ? En termes de foi, ce que la Bible veut nous faire comprendre à travers les premiers chapitres de la Genèse, c'est que Dieu créa la matière et lui communiqua un premier élan afin que celle-ci, à travers les transformations successives survenues au long de millions d’années, puisse générer la vie des plantes, des animaux et de l'être humain. C’est-à-dire que Dieu, avec son pouvoir infini, créa la matière à partir du néant et lui infusa un élan créateur afin qu'en se développant, elle devienne ce que nous voyons aujourd'hui. La création n’est pas alors quelque chose du passé. Elle n'a pas été un fait survenu il y a des millions d'années. La création fut et continue. La création n’est pas finie. Aujourd'hui encore, Dieu, en conservant le monde, continue de créer et Dieu lui-même continue d'accompagner cette évolution vers sa totale plénitude. Cette interprétation, originale et en accord avec la science, est née au début du XXe siècle et nous la devons à un homme exceptionnel, un prêtre jésuite appelé Teilhard de Chardin. Elle a l’avantage de faire la synthèse entre la foi et les sciences actuelles. D'après cette interprétation, foi et science, non seulement ne s'opposent pas, mais se complètent mutuellement. 3. Comment Dieu a-t-il créé la terre et le firmament ? La science nous dit que l’univers est constamment en train de changer; que les galaxies s'éloignent les unes des autres à la vitesse de 600 000 kilomètres par seconde ; que l'univers se transforme à chaque instant. Plus la science avance, plus l'homme reste émerveillé face à la grandeur de l'univers et à la petitesse de la planète Terre. Aujourd'hui, la science croit qu'il y a des milliers de millions d’années, la matière dont les astres, les planètes et la Terre sont constitués était comme une grande masse informe. Tout était comme un astre immense qui subit, à un moment donné, une grande explosion que les scientifiques appellent big bang. Selon cette théorie, l'univers se serait formé il y a environ quinze milliards d’années à la suite de cette grande explosion originelle qui aurait provoqué l’émission de protons, de neutrons, d'électrons et de photons à une température très élevée. Et après un très long processus de fragmentation et de descente de ces températures qui atteignaient des millions de degrés, les astres, les planètes, les étoiles commencèrent à apparaître tels que nous les voyons, et parmi eux, la Terre, cette petite planète que nous habitons. Lorsqu'elle se refroidit et lorsque les conditions devinrent adéquates, lentement, au long de millions d'années, la vie surgit. 4. Comment la vie et l’être humain ont-ils surgi ? Lorsque sur la terre il y eut donc les conditions adéquates pour la vie la température, l’eau, l'air l’apparition d’un échelon primitif d'être vivants commença. Tout d'abord, ce fut une vie très primaire et, après, la vie végétale et la vie animale apparurent. Les êtres les plus primitifs étaient des noyaux de cellules. Ensuite, par des transformations successives, firent leur apparition de nouveaux genres de vie, aussi bien végétale qu'animale. Peu à peu apparurent les mers, les plantes, les poissons et les oiseaux. Et c'est ainsi qu'au long du temps, la vie alla en se développant jusqu’à devenir ce qu'elle est aujourd’hui. Cette manière d'agir de Dieu non seulement ne diminue pas son pouvoir divin mais, au contraire, le magnifie et l'agrandit. La vie dans la mer et dans l'air surgit après des millions d’années de mutations et de transformations. Les êtres vivants naissaient, se développaient et s'adaptaient progressivement à leur milieu. Les uns restèrent dans les mers, d'autres émergèrent des eaux vers la terre et, en évoluant, ils s'adaptèrent à leur nouveau milieu. C’est le naturaliste anglais Darwin qui a été amené à cette découverte à partir de ses observations sur le terrain. Cette théorie, appelée évolutionniste a remplacé la théorie fixiste qui est incapable de rendre compte des faits l’existence de squelettes légèrement modifiés. D'après cette interprétation donc, Dieu aurait donné à la création l’élan initial, et aurait fixé les lois de la nature. Celle-ci, en obéissant à l'élan du Créateur, à travers une longue chaîne de transformations, serait arrivée à générer les différentes espèces de plantes, oiseaux, poissons et autres animaux ; et c'est de l'une de ces espèces, choisie au préalable par le Créateur, que serait sorti l’homo sapiens. Dans n’importe quel livre de biologie, on explique aux élèves, avec des dessins, comment la vie animale a surgi de la mer et comment, au cours de millions d'années, elle est allée en s'adaptant au terrain sec. On ajoute aussi comment notre ancêtre marchait d'abord à quatre pattes, pour se redresser ensuite progressivement, cheminant à la fin sur deux pieds. A partir des collections de crânes qui ont été examinés, on montre comment les formes du cerveau humain ont évolué et se sont agrandies jusqu'à devenir celle de l’homo sapiens. La foi chrétienne nous dit qu'il n'y a dans tout cela aucune contradiction avec la Bible ni avec notre dignité. Et que cela ne réduit ni ne diminue en rien le pouvoir du Dieu Créateur. Déjà, le Pape Pie XII dans son Encyclique Humani Generis, en 1950, affirmait qu'il n'était pas contraire à la foi de reconnaître au corps de l'homme une origine, qui aurait pu être une matière vivante, pourvu que l'on maintienne que les âmes sont créées directement par Dieu, ce qui est compatible avec un certain évolutionnisme. Il faut noter ici comment l'Église, Mère et Maîtresse, y compris dans l’interprétation de la Bible, insiste sur le fait que l’homme est formé d’un corps et d’une âme et que celle-ci ne peut pas être le fruit de cette évolution mais que l’âme de chaque être humain est créée directement par Dieu. De là, la grande différence de l'être humain par rapport aux animaux. C’est pourquoi nous croyons que, lorsque la matière en évolution fut suffisamment préparée, Dieu infusa dans l'espèce humaine – ou dans ce tronc d'où l'espèce humaine devait sortir – une âme spirituelle et immortelle. La création de l'âme, ce qui en définitive confère à l'homme sa dignité, est une action directe et immédiate du Créateur. Aujourd’hui encore, la doctrine catholique soutient que lorsque homme et femme s’unissent et qu'une nouvelle vie est générée, c'est alors que Dieu crée pour chaque être humain une âme unique et qu'on ne peut répéter. 5. Quelle place l’homme occupe-t-il dans la création ? En tant que chrétiens, il faut rappeler notre conviction que l’homme n'a pas surgi par hasard dans cette évolution des espèces et qu'il n'a pas été la simple conséquence de l'élan initial de Dieu. L’homme est apparu sur terre comme le fruit de la volonté et du projet de Dieu. La Bible y met une grande insistance. Tout a été créé pour l’homme et l’homme pour Dieu; c'est pourquoi nous aimons dire que l'homme est le roi de la création. L'être humain est créé par Dieu dans ce qu'il a de plus spécifique et il est supérieur à tous les êtres vivants. L'homme est corps et esprit, ou mieux, esprit incarné. Il possède la conscience, la liberté, la capacité d'aimer, ce qui représente le point culminant de l'œuvre de Dieu et les traits de ressemblance avec Dieu. 6. En résumé Des millions de personnes, des siècles durant, ont interprété les premiers chapitres de la Genèse de façon littérale; elles ont pensé que Dieu a créé le monde en six jours semblables à nos jours actuels et que tout fut créé tel qu'on le voit aujourd’hui. Il s'agit de l’explication fixiste. Mais de nos jours, en accord avec le progrès de la science et sans rien contredire de la donnée révélée, nous pouvons accepter l’interprétation évolutionniste, selon laquelle Dieu créa la matière et lui donna le premier élan créateur. Et, au moment choisi par lui-même, grâce à une intervention de sa part, il créa l’âme d'où surgira l'être humain. C’est dans ce contexte que le texte de saint Paul aux Colossiens 1, 15-20 s’éclaire d'une nouvelle lumière Paul présente la mission rédemptrice du Christ – centre de la création – qui divinise les hommes dans une spirale ascendante jusqu'à la plénitude de leur vocation divine, lorsque la fin des temps sera arrivée. Pour réfléchir 1. Quelle est la portée de cette affirmation “La Bible n'est pas un livre de science, mais un livre théologique " ? 2. Qu'est-ce que la Bible nous révèle et qu'est-ce qu’elle ne nous révèle pas par rapport a la création ? 3. Comment faut-il comprendre les chapitres du Livre de la Genèse concernant la Création ? 4. Y a-t-il contradiction entre les récits bibliques de la Création et les théories scientifiques modernes ? 5. Peut-on concilier la foi en Dieu Créateur et la pensée de la science moderne par rapport à l’origine et à l'évolution de l’univers et de la vie ? 6. Que voulons-nous dire quand on affirme que “la création n’est pas finie" ? 7. Quelle est la pensée de l’Église par rapport à la création de l’homme en tant qu’être unique et spirituel ? 8. Peut-on soutenir que l'apparition de l’homme sur terre n’a été que la conséquence par hasard de l'élan initial donné par Dieu à la nature ? 9. Pourquoi l’homme représente-t-il le point culminant de l'œuvre créatrice de Dieu ? Père Carlos Orduna DiezClerc de Saint Viateur1999
Visions poétiques du monde Les élèves de 6ème de la classe de Mme Kerekdjian écrivent des haïkus. Un travail d’écriture en Français. Novembre 2020. Le Haïku est un poème japonais composé de trois vers. Elaboré sur le rythme 5 / 7 / 5, il exprime des émotions, le moment qui passe, les petites choses du quotidien qui émerveillent ou qui étonnent. Le Haïku célèbre la Nature. Les thèmes des haïkus sont sur un fait observé par le poète, une chose très rapide, prise sur le vif, comme une photographie. Voici le partage de ces brefs moments de beauté. Dans un parc au Japon sur un banc Au milieu des arbres de nature Avec cette odeur de fleurs magnifiques Tout autour de nous Le monde n’est plus que Des pétales de cerisier Je m’amuse avec mes amis Les arbres n’ont pas de feuilles Il neige Faire des boules de neige Regarder des films de Noël Et tout ça en famille Il fait froid La neige tombe Le ciel est blanc La promenade au bord de la mer Les petits coquillages dans le sable Et le son magnifique des vagues La neige tombe Les arbres nus Le blanc recouvre la nature Je suis en Espagne J’entends le bruit des oiseaux Et j’ai chaud Les fleurs sont belles Et moi je suis comme elle Je me balade dans le jardin Les monstres passent la main Les ombres sortiront demain La fête arrive déjà, cette nuit Halloween viendra Je pars en vacances à la plage La mer est bleue L’eau monte jusqu’à mon torse Je pars en vacances A la plage l’eau est bleu clair Le soleil tape sur mon visage Je suis au bord de la mer Il fait chaud Je peux manger des glaces à volonté Les feuilles tombent Il fait bon aujourd’hui Mais il y a un peu de vent Aujourd’hui il fait beau Les fleurs sentent bon et la chaleur réchauffe Quel magnifique paysage, quelle sensation ! La neige s’en est allée Dame nature s’est réveillée Et refait pousser le blé dans le pré Les feuilles qui tombent Le bruit du vent Le ciel nuageux Sous une mer bleue étoilée Des poissons argentés se déplacent effrayés La mer la canicule et moi ne faisons qu’un La neige gelée et le ciel gris Le bonhomme de neige sourit Les flocons tombent et moi je suis ravie La mer en famille Pieds nus sur le sable De bons moments ensemble Il fait chaud Je suis pieds nus à la plage Le bruit de la mer me donne envie de nager Enchanté par les oiseaux Les fleurs sont belles et sentent bon On peut se rouler dans les herbes La neige tombe les lumières s’allument Les gens heureux Autour d’une table Les feuilles tombent Et elles rougissent Et nous nous refroidissons Il fait froid Je suis sur mon canapé Devant un bon feu de bois Couché sur le sable chaud Le soleil brûle ma peau Je bronze sur le dos Au milieu de la plage Les pieds dans l’eau Je sens que j’ai chaud Après le froid Le bonheur revient avec Noël Tout le monde est bien Le sable est chaud Mes pieds brûlent Je cours dans l’eau Il fait de plus en plus froid Les manteaux s’enfilent Et les feuilles tombent Les feuilles tombent Un écureuil est en dessous Il déguste une noisette Mes pieds dans le sable chaud Posé sur ma serviette Je bronze comme un steak Le bonheur revient, plus de brouillard Le soleil est là. Espérons qu’il restera Irons nous à la piscine ou à la plage ? Les feuilles craquent sous mes pieds Le vent souffle Le ciel est nuageux Je vois plein de citrouilles Vers la maison de mon voisin Et des bonbons dans mon sac La terre est recouverte d’un manteau Les flocons de neige s’estompent Les skieurs sont sortis Aujourd’hui il neige Toutes les maisons sont couvertes de neige Et c’est Noël les cadeaux L’été est là, la pluie part en pleurant Les saisons attendent qu l’été passe Les piscines ouvrent, on est content Tout autour de moi Des arbres magnifiques Et des pétales qui tombent Il fait tout blanc, il fait froid Nous faisons des boules de neige Nous sommes tout content La joie s’affiche sur mon visage Accompagnée par la neige Malgré mon sourire, je frissonne sans arrêt Le chalet sous la neige Rien de mieux que le ski Avec ma famille et mes amis Le haïku de la documentaliste Un beau jardin ensoleillé Le tourbillon d’une frêle coccinelle Un oiseau l’attrape Le haïku de Mme Kerekdjian Un flocon se pose sur moi, Je lève les yeux au ciel et j’admire la neige tomber
Programmes de Français 6ème. Thème 3 Récits de création, création poétique. Découvrir différents récits de création, appartenant à différentes cultures et des poèmes de célébration du monde et/ou manifestant la puissance créatrice de la parole poétique. Comprendre en quoi ces récits et ces créations poétiques répondent à des questions fondamentales, et en quoi ils témoignent d’une conception du monde. S’interroger sur le statut de ces textes, sur les valeurs qu’ils expriment, sur leurs ressemblances et leurs différences. Séquence basée sur celle du Livre scolaire 6ème Progression Elle fait suite à la séquence sur les récits de création. Séance 1 découverte de poèmes sur la création du monde. Phase 1. Une autre forme du récit de création, le poème. Lecture offerte des poèmes de Tao-Tseu et de Marguerite Yourcenar p 154 et 155 poémes 1 et 2 Phases 2 et 3. Découverte du poème Tu dis. Après avoir demandé aux élèves ce qu’évoquent pour eux les mots sable, forêt, colline et nuage, faire étudier le poème individuellement ou par deux. Etude de Tu dis Séance 2 ajouter quelques strophes au poème Tu dis. A voir également Quelques documents sur le vocabulaire poétique ici et là.
1. La poésie un langage codifié ? Si on interroge les élèves sur la singularité de la poésie, on obtiendra certainement la réponse suivante des textes écrits en vers avec des rimes. Bien sûr, une telle réponse est réductrice et on ne saurait s’en satisfaire. Ne l’écartons cependant pas car il s’agit bien là d’un point de départ intéressant. Tout d’abord parce qu’il permet aux élèves de pouvoir identifier aisément le genre d’une grande partie des poèmes, ensuite parce qu’il y avait tout de même du vrai dans cela jusqu’à ce que la modernité poétique ouvre le champ des possibles en investissant notamment le vers libre, la prose ou encore le calligramme. Et n’apprécie-t-on pas davantage cette émancipation poétique et le génie de ses auteurs lorsqu’on sait de quelles contraintes ils se sont affranchis ? Lors de la constitution du corpus, il convient donc de ne pas faire l’impasse sur l’étude des règles de la versification. En revanche, ce que nous enseigne la modernité poétique, qu’on pourra notamment faire découvrir aux élèves de 3e de manière pertinente, c’est que l’essence de la poésie ne réside pas dans la forme typographique. Le langage poétique est différent parce qu’il s’écarte du langage courant, usuel, celui du quotidien. Les mots nomment les choses de la réalité et, en s’organisant les uns avec les autres, forment un ensemble signifiant. D’ailleurs, l’étymologie du mot texte latin textus tissu, trame, assemblage nous renvoie à cette idée. Or, les élèves constatent parfois, non sans une certaine frustration, qu’ils ne comprennent pas un texte poétique, qu’ils n’accèdent pas à son signifiant. Et nul besoin pour cela de leur proposer un poème hermétique ! Le langage poétique est pourtant bien porteur de sens, même si le lettrisme l’a conduit aux limites du signifiant. S’il est singulier, c’est qu’il n’a pas de valeur fonctionnelle, sans pour autant être purement esthétique. Le langage poétique se détourne de la rationalité et de ce qui est communément admis comme étant la réalité pour s’attacher aux sensations et aux émotions. Il s’attarde, accepte la redondance. Il sculpte patiemment un monde pour livrer une perception du réel, c’est-à-dire ce que l’on ne peut éprouver qu’intimement et de manière empirique. Voilà bien une singularité de ce langage un texte poétique peut ne pas me parler, ne rien me dire. Et cela s’explique par le fait que sa compréhension repose sur une rencontre entre le poème et le lecteur. Le poète ne se contente pas de raconter ou de décrire les émotions ou sensations, il cherche à les susciter, à ce que son lecteur les ressente. Il faut donc que les mots agissent et que s’opère une résonance. 2. De la musique avant toute chose Paul Jourdy, Homère chantant ses vers, 1834 Pour émouvoir le lecteur et construire un monde, le poète peut exploiter la dimension musicale du langage poétique. En effet, le lien entre musique et poésie est une évidence lorsqu’on considère l’histoire de ce genre littéraire. Le fait que la lyre soit un symbole de la poésie n’est pas anodin. Cela nous renvoie bien sûr aux aèdes grecs et à la scansion gréco-latine. Dans l’Antiquité, pas de rimes en fin de vers mais un agencement codifié de syllabes courtes ou longues qui rappellent les notes noires ou blanches des partitions musicales. La poésie antique est donc un langage rythmé qui obéit à des contraintes formelles. Les poètes de cette époque utilisaient des types de pieds et de vers codifiés, comme par exemple le fameux hexamètre dactylique. Or, la poésie française s’inscrit dans cet héritage. Dès l’époque médiévale, des types de poèmes codifiés émergent comme le rondeau ou la ballade, que les poètes romantiques se réapproprieront plus tard. Puis, à la Renaissance, apparaît le sonnet… Les vers et les strophes se structurent selon des schémas réguliers qui impriment un rythme et donc une musicalité. La ponctuation et les césures, grâce aux silences, viennent renforcer cette rythmique. Par ailleurs, au sein du langage poétique, le son participe à construire le signifiant en adoptant une fonction imitative allitération et assonance, ludique paronomase ou emphatique rimes. Dès lors, cette musicalité du poème ne saurait être réduite à une simple dimension esthétique. On invitera donc les élèves à observer la construction de cette musicalité au sein des poèmes et on s’efforcera, autant que possible, de souligner son lien avec le sens du texte. Ainsi, les règles de versification ne seront pas étudiées pour elles-mêmes sans lien avec le travail de lecture et de compréhension. 3. Les figures de style au service de l’imagination
CDI Saint-Yves Tréguier Liste de lecture 6e décembre 2013 Voici une liste de lectures en 6e en rapport avec le programme. Vous pouvez trouver ces livres au CDI. Contes Pierre Gripari, La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca Gripari, P., Le gentil petit diable et autres contes de la rue Broca Dumas, P., Contes à l’envers Robbins, A., Contes de l’Ouest américain Anonyme, Contes des mille et une nuit Aymé, M., Les contes rouges du chat perché Coppin, 17 récits de pirates et de corsaires Faulkner, W., L’arbre aux souhaits Laporte, M., Les 7 Merveilles du monde Cendrars, B., Petits contes nègres pour les enfants des blancs Descornes, S., récits des pirates, corsaires et flibustiers Handersen, La petite sirène et autres contes Aymé, M., Les contes rouges du chat perché Perrault, C., Contes Daudet, A., La chèvre de M. Seguin Théâtre Molière, Le médecin malgré lui Molière, Trois courtes pièces Molière, Les fourberies de Scapin Helgerson, Louison et M. Molière roman sur Molière Textes fondateurs Homère, L’iliade Homère, L’Odysée Homère, Les héros de l’Iliade Homère, Contes et légendes de l’Iliade Homère, Contes et légendes de l’Odyssée Homère, Sur les traces d’Ulysse Homère, Ulysse et l’Odyssée Mythologie et épopée Gilgamesh Cassebois, J., La création du monde Grenier, C., Les héros de la mythologie Grenier, C., Contes et légendes- Les douze travaux d’Hercule Evano, B., Contes et légendes de l’Egypte ancienne Jacq, C., Contes et légendes du temps des pyramides 12 récits de l’Enéide G. Chandon, Contes et récits tirés de l’Enéide Romans sur l’Egypte et la Rome anciennes Weulersse, O., Les pilleurs de sarcophage Weulersse, O., Le secret du papyrus Brisou-Pellen, E., La vengeance de la momie Dethan, I., Sur les terres d’Horus Surget, A., L’assassin du Nil Barokas, B., Mystère dans la vallée des rois Koenig, V., Néfertiti reine d’Egypte Winterfeld, H., L’affaire Caius Quenot, C., La chute de Carthage Martin, J., Alix le cheval de Troie Nahmias, Titius Flaminius Defrasne, J., Récits tirés de l’histoire de Rome Jay, A., L’esclave de Pompéi Sienkiewicz, H., Quo Vadis Lytton, Les derniers jours de Pompéi Romans sur l’antiquité grecque Hartmann, Ariane contre le minotaure Weulersse, O., Le messager d’Athènes Brisou-Pellen, E., Un piège pour Iphinénie Brisou-Pellen, E., Les enfants d’Athéna Giorda, La revanche de Képhalos Classiques Pagnol, M, La gloire de mon père Twain, M., Les aventures de Tom Sawyer Vasconcelos, Mon bel oranger Collodi, Les aventures de Pinochio Dickens, C., Histoires de fantômes Dickens, C., Le drôle de Noël de M. Scrooge Caroll, L., Alice au pays des merveilles Saint-Exupéry, A., Le petit prince Dumas, A., Les trois mousquetaires Wilde, O., Le fantôme de Canterville London, J, Croc Blanc Daudet, A., Les lettres de mon Moulin Malot, H., Sans famille Kessel, J., Le lion Kipling, R., Histoires comme ça Stevenson, L’île au trésor Romans Jeunesse Rivais, Y., Les sorcières sont Dahl, R., Sacrées sorcières Dahl, R., Mathilda Dahl, R., Le bon gros géant Dahl, R., Charlie et la chocolaterie Dahl, R., James et la grosse pêche Desplechin, M., Verte Chabas, L’eau verte L’Homme, E., Le livre des étoiles Lewis, Le monde de Narnia Orsenna, E., La fabrique des mots Galfard, C., Le prince des nuages Pennac, D., L’oeil du loup Gudule, La Bibliothécaire Gudule, L’école qui n’existait pas Morgenstern, La sixième Morgenstern, Lettres d’amour de 0 à 10 ans Sempé-Goscinny, Le petit Nicolas Druon, M., Tistou et les pouces verts Nemirovski, I., Le bal Bosco, H., L’enfant et la rivière Petit, Mon petit coeur imbécile Colfer, E., Artemis Fowl Pullman, A la croisée des mondes Beck, B., L’enfant chat Poésie Lewis Caroll, La chasse au snark poème-conte Apollinaire, G., Calligrammes Queneau, R., Exercices de style Lafontaine, J de, Fables Prévert, J, Histoires Prévert, J, Paroles Malineau, Drôles de poèmes pour les yeux et les oreilles Romans policiers Horowitz, Le Faucon malté Boileau, P., Sans atout et le cheval fantôme Hitchcock, A., Le perroquet qui bégayait Murail, L’assassin est au collège Leblanc, M., Arsène Lupin- l’aiguille creuse Leblanc, M., L’écharpe de soie rouge Grenier, C., L’ordinatueur Kastner, E., Emile et les détectives Nozière, Des crimes comme ci comme chat Véry, P., Les disparus de Saint-Agil Doyle, Le chien des Baskerville Boileau Narcejac, Les pistolets de Sans-Atout
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