Pendantcet état, l’activité électrique du cerveau, telle qu’enregistrée par un électroencéphalogramme, ressemble à l’activité électrique qui se produit pendant le réveil., Bien que les neurones dans le cerveau pendant le sommeil paradoxal fonctionnent beaucoup comme ils le font pendant le réveil, le sommeil paradoxal est également caractérisé par une paralysie Troublecomportemental en sommeil paradoxal (TCSP) Le TCSP est une parasomnie du sommeil paradoxal qui apparaît principalement après l’âge de 50 ans et qui est cliniquement caractérisé par des activités motrices complexes souvent violentes (coups de pieds, de poings, comportements de fuite) pendant le sommeil. 1solution pour : CARACTERISE UN ETAT QUI RESSEMBLE AU SOMMEIL - mots fléchés et mots croisés Sujets similaires Assemblée d'états (100%) Caractériser (84.06%) Caractéristique En2016, une étude publiée dans la revue Science relevait chez le dragon barbu (Pogona vitticeps), un iguane australien, l'existence de deux états de sommeil "qui ressemblent étrangement à CodycrossParc d'attraction Groupe 206 Grille 3 Nocif pour la santé Caractérise un état qui ressemble au sommeil Incantations magiques Avocat anglo-saxon Abîmer Importance, statut, Lesommeil est un état physiologique temporaire qui s'accompagne de suppression de la vigilance et de ralentissement du métabolisme. C'est le moyen naturel qui permet à l'organisme de se débarrasser de sa fatigue et de récupérer son énergie tant physique que psychique. C'est un phénomène constant et périodique. . Si vous regardez un bébé dormir paisiblement, vous aurez peut-être l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose dans notre corps pendant le sommeil. Mais c’est complètement différent car des processus importants ont lieu dans le corps pendant le sommeil. Ces processus peuvent être attribués à différentes phases de sommeil, que le corps humain traverse plusieurs fois pendant la nuit. Une distinction très approximative est faite entre le sommeil paradoxal REM=Rapid-Eye-Movement et le sommeil non paradoxal, qui peut être subdivisé en sommeil léger et en sommeil profond. Les différentes phases du sommeil Selon la durée du sommeil, le corps humain passe par les différentes phases du sommeil environ quatre à six fois par nuit. Ce qu’il faut savoir c’est qu’un cycle de sommeil dure environ 90 minutes. Au cours du premier cycle de sommeil, la phase de sommeil profond est particulièrement longue, alors que la phase de sommeil paradoxal n’est que courte. Cependant, cela change au cours de la nuit car les phases de sommeil paradoxal continuent d’augmenter, tandis que les phases de sommeil profond diminuent. Cependant, il est difficile de savoir pourquoi le corps humain passe plusieurs fois par les différentes phases du sommeil. Sommeil non-REM s’endormir Le premier stade du sommeil non-REM, l’endormissement, ne prend que quelques minutes pour la plupart des gens. Elle marque la transition entre l’état de veille et le sommeil. Le corps se détend et le cerveau se repose aussi lentement. Lorsque le cerveau est tellement détendu qu’il ne peut plus percevoir les stimuli externes tels que les touches légères ou les sons doux, vous vous êtes endormi. Cette première phase de sommeil est souvent caractérisée par la sensation de chute ou de mouvements agités des jambes. Les secousses des jambes sont causées par le fait que les fonctions corporelles sont arrêtées à des vitesses différentes pendant le sommeil Alors que le cerveau est presque endormi », les muscles des jambes sont toujours actifs. Les contractions musculaires peuvent être intensifiées par le stress lors de l’endormissement. La sensation de chute est cependant due à un autre phénomène. L’alitement peut entraîner des perturbations de l’organe d’équilibre de l’oreille et ces perturbations provoquent la sensation de chute. Sommeil léger deuxième phase de sommeil Après l’endormissement, le stade du sommeil léger suit. Dans cette phase de sommeil, le corps se détend encore plus, la respiration et le rythme cardiaque ralentissent. La phase de sommeil léger dure généralement entre 30 et 60 minutes. Dans l’ensemble, il occupe plus de 50 % du sommeil total. Sommeil non-REM la phase de sommeil profond Le sommeil léger est suivi de la phase de sommeil profond. C’est le stade de sommeil le plus reposant. Pendant le sommeil profond, le corps est immobile et complètement détendu. C’est pourquoi il est très difficile de réveiller quelqu’un d’un sommeil profond. Pendant la phase de sommeil profond, une quantité particulièrement élevée d’hormones de croissance est libérée. Ils jouent entre autres un rôle important dans le renforcement du système immunitaire et la régénération des tissus cellulaires. En outre, le sommeil profond est également d’une importance particulière pour l’apprentissage. La première phase de sommeil profond peut durer jusqu’à une heure, les autres phases de sommeil profond durant la nuit sont plus courtes. Le somnambulisme et les conversations dans le sommeil Il est intéressant de noter que c’est précisément dans la phase de sommeil profond, lorsque le corps est en fait complètement détendu, que des phénomènes tels que le somnambulisme ou le fait de parler pendant le sommeil se produisent. On suppose donc que le somnambulisme ne consiste pas – comme on le suppose souvent – à vivre des rêves. C’est seulement pendant la phase de sommeil paradoxal que nous rêvons intensément. Après le sommeil profond, il y a une autre phase de sommeil léger avant le début du sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal Le sommeil paradoxal est caractérisé par des mouvements oculaires rapides sous les paupières fermées. Dans cette phase, les activités de notre cerveau ressemblent à celles de l’état de veille. Le pouls et la respiration s’accélèrent également et la pression artérielle augmente. En raison de cette activation, la consommation de calories dans cette phase de sommeil est presque identique à celle de l’état de veille. On suppose que pendant le sommeil paradoxal, la majeure partie du traitement de l’information se fait dans le cerveau. La phase de sommeil paradoxal est également caractérisée par des rêves fréquents. Pour nous empêcher de réaliser directement nos rêves, les muscles de notre corps sont paralysés pendant cette période. C’est probablement la raison du sentiment désagréable que tout le monde connaît probablement par ses cauchemars vous voulez vous enfuir, mais vous ne pouvez pas bouger. Durée de la phase de sommeil paradoxal Alors que la durée de la première phase de sommeil paradoxal n’est que d’environ dix minutes, la proportion de sommeil paradoxal pendant la nuit continue d’augmenter. Au petit matin, la phase de sommeil paradoxal peut durer jusqu’à une heure. Dans l’ensemble, le sommeil paradoxal représente un peu plus de 100 minutes de sommeil adulte total par nuit. Chez les nouveau-nés, en revanche, le sommeil se compose presque exclusivement de phases de sommeil paradoxal. On suppose donc qu’ils ont une signification particulière pour la maturation du système nerveux central. Vous vous demandez dans quel état cérébral vous mettra l’hypnose ? Serez-vous assoupi, endormi, ou, à l’inverse, complètement réveillé ? S’il était admis depuis longtemps que l’hypnose provoquait un état proche du sommeil, les recherches actuelles en neurosciences dévoilent aujourd’hui de nouvelles informations. En effet, les imageries médicales révèlent que l’activité cérébrale sous hypnose ne ressemble ni à l’état de sommeil, ni à l’état d’éveil, mais à un état particulier, où certaines zones du cerveau présentent une hyperactivité remarquable, qui pourrait notamment expliquer le pouvoir analgésique de l’hypnose. L'HYPNOSE PLONGÉE DANS UN PROFOND SOMMEIL ? Vous vous sentez lourd, et cet état vous incite à vous abandonner complètement et à plonger dans un sommeil profond… » Nous transportons tous ce cliché de la scène chez l’hypnotiseur. Les yeux rivés sur un petit objet brillant posé au creux de sa main, ou basculant de droite à gauche pour suivre son pendule, jusqu’à atteindre un état de demi-sommeil où nous n’aurons plus la maîtrise de nos pensées et de notre corps. Si cette conception de la transe hypnotique comme un état proche du sommeil, voire de la torpeur et de la léthargie, est ancrée si puissamment dans nos sociétés, c’est parce qu’elle s’est construite depuis les âges les plus anciens de l’humanité, lors des scènes chamaniques à la Préhistoire, jusqu’aux travaux du docteur français Jean-Martin Charcot au XIXe dans les bras du dieu du sommeil Au XVIIIe siècle, les médecins hypnotistes construisent le nom de l’hypnose en empruntant à la mythologie grecque le terme hypnos », qui veut dire sommeil », et qui donne aussi son nom au dieu antique du sommeil. Cette dénomination montre à quel point le sommeil et l’hypnose sont liés dans les esprits. Et en effet, dans les bras du dieu du sommeil, les hommes voient leurs corps réparés, leurs plaies cicatrisées et leurs peines, consolées. James Braid et le sommeil nerveux Dans cette lignée, le médecin irlandais James Braid compte sur la fatigue nerveuse de ses sujets pour les plonger dans un état de sommeil profond favorable aux suggestions. Il les contraint ainsi à observer, en louchant et sans relâche, l’objet brillant qu’il a placé juste au-dessus de leurs yeux. Il utilise notamment cette technique en intervention chirurgicale, à une époque où les patients ne sont pas encore endormis à l’éther… J’ai adopté la neurohypnologie – un mot qui signifiera aussitôt à tous ceux qui connaissent le grec, que c’est la raison ou la doctrine du sommeil nerveux ; le sommeil étant l’analogie la plus constante et la plus naturelle des phénomènes primaires du mesmérisme; le préfixe nerveux » le distinguant du sommeil naturel. » – James Braid Charcot et la léthargie De nombreux médecins se succèdent pour faire avancer cette approche de l’hypnose comme un état proche du sommeil Du sommeil et des états analogues considérés surtout du point de vue de l’action du moral sur le physique, 1866, par le docteur Ambroise-Auguste Liébeault. Le plus célèbre reste le docteur Jean-Martin Charcot, qui s’intéresse à l’hypnose dans le cadre du traitement des personnes atteintes d’hystérie. Il détermine ainsi 3 états d’hypnose obtenus pendant la séance la léthargie le sujet ne bouge plus, mais il présente une hyperexcitabilité neuromusculaire au moindre contact ; la catalepsie c’est le moment où l’hypnothérapeute obtient du sujet qu’il rouvre les yeux par le son d’un gong ou un décompte par exemple et où son corps est malléable ; le somnambulisme le sujet parle et bouge normalement, après un déclencheur de type friction du crâne ; Le sujet présente un oubli complet, une amnésie, dès le réveil. On comprend, dès le choix des mots, que Charcot et ses partisans concevaient le travail en séance comme la recherche d’un état de sommeil hypnotique, où le sujet ne pense qu’à abandonner, lâcher prise avec sa conscience, jusqu’à s’endormir. Vous avez envie d'expérimenter l'hypnose à votre tour ?Nous vous recevons dans notre cabinet d’hypnose à Chartres ou par visio. HYPNOSE ERICKSONIENNE LE GRAND RÉVEIL DE L'HYPNOSEAvec Milton Erickson au XXe siècle et les praticiens en hypnose qui le suivent, le sujet, loin d’être endormi et passif, devient acteur de sa propre séance. Le phénomène observé n’est plus un sommeil ; c’est une modification de l’activité de la conscience caractérisée prioritairement par une orientation de l’attention. C’est l’arrivée des Techniques d’Activation de Conscience TAC et le début de la recherche en imagerie médicale de patients sous hypnose. Vers une activation de la conscience en hypnose Vous avez envie d'expérimenter l'hypnose à votre tour ?Nous vous recevons dans notre cabinet d’hypnose à Chartres ou par visio. Lorsque nous dormons, nous passons généralement par des cycles composés de plusieurs phases de sommeil. Il existe 4 différentes phases de sommeil. Passons en revue ce qui les différencie. Phase 1 – L’endormissement NREM Stage 1 Cette phase débute juste au moment où vous fermez les yeux pour vous endormir. Pendant généralement entre 1 à 10 minutes, vous êtes légèrement endormi mais vous pouvez rapidement revenir à l’état complètement éveillé ». Particularités – Malgré le fait que vous soyez vraiment en train de dormir, vous pouvez vous réveiller avec la sensation de ne pas avoir dormi du tout. – Les muscles de votre corps ne sont pas encore inhibés vos yeux roulent » un peu et il se peut que vous ouvriez légèrement les paupières. – Votre respiration ralentit, votre rythme cardiaque devient régulier et votre fréquence cardiaque baisse. – Votre tension artérielle et la température de votre cerveau baissent. – La secousse hypnique, c’est à dire, ce sursaut avec contraction soudaine des muscles que nous ressentons parfois lors de l’endormissement parfois accompagné de la sensation de chuter a lieu au cours de cette première phase de sommeil. Certains pensent qu’il s’agit d’un réflexe vestigial développé par les humains pendant le processus d’évolution pour les empêcher de tomber les arbres dans lesquels ils dormaient. Le saviez-vous ? Les personnes qui ont des habitudes de sommeil irrégulières ont tendance à ressentir ces sursauts » plus souvent. Phase 2 – Le sommeil lent léger NREM Stage 2 Vous l’avez certainement deviné – cette phase suit la phase 1. Lorsque cette deuxième phase du sommeil démarre, votre corps réduit son activité pour vous préparer à entrer dans une phase de sommeil profond. Elle est caractérisée par un ralentissement de la fréquence cardiaque et une diminution de la pression artérielle et de la température du corps, en même temps que d’autres fonctions métaboliques ralentissent. Particularités – Il devient plus difficile de vous réveiller. – Votre cerveau commence à émettre des ondes plus longues. – Les deux premières phases du sommeil NREM Stages 1 & 2 sont souvent regroupées sous l’appellation Sommeil léger ». Le saviez-vous ? Nous passons la plus grande partie de nos nuits en phase 2 du sommeil environ 45% de la durée totale. Phase 3 – Le sommeil profond NREM Stage 3 Ce type de sommeil est le résultat de la fusion de deux phases de sommeil similaires qui étaient dissociées jusqu’en 2007 Phase 3» et Phase 4». Elle commence généralement 35-45 minutes après l’endormissement. C’est au cours de cette phase que débute les phases de sommeil paradoxal REM. Particularités – Les électroencéphalogrammes, tracés qui indiquent l’activité électrique du cerveau, montrent que nos ondes cérébrales ralentissent et deviennent plus grandes. – À ce stade, les bruits et mouvements qui pourraient éventuellement troubler votre sommeil ne vous réveillent pas et vous continuez à dormir sans montrer la moindre réaction. – Si vous êtes réveillé pendant cette phase du sommeil, il y a des grandes chances que vous vous sentiez désorienté les premières minutes. Le saviez-vous ? Cette phase est aussi connue sous le nom de “sommeil à ondes lentes” ou “sommeil à ondes delta”. Phase 4 – Le sommeil paradoxal REM Il s’agit de la dernière phase de tous les cycles de sommeil standards. La première phase de sommeil paradoxal dure environ 10 minutes et intervient généralement une fois que vous avez dormi au moins 90 minutes. Habituellement, c’est au cours de ces phases de sommeil les plus profondes que les rêves les plus prégnants se produisent. Il en va de même pour le somnambulisme et les épisodes d’énurésie pipi au lit. Lors du sommeil paradoxal, vos yeux bougent involontairement dans toutes les directions, d’où son nom anglais “REM” = “Rapid Eye Movement” soit “Mouvements oculaires rapides”. Il est d’ailleurs caractérisé par une augmentation des fréquences cardiaques et respiratoires, ainsi qu’une irrégularité de ces rythmes. Particularités – Les phases de sommeil paradoxal deviennent généralement plus longues au fur et à mesure que la nuit passe, et la dernière phase paradoxale peut durer jusqu’à une heure. – Les ondes cérébrales émises lors de cette étape semblent contredire ce qu’on observe physiquement bien que vous dormiez et que vos membres soient immobiles, les ondes cérébrales émises lors du sommeil paradoxal ressemblent beaucoup à celles qui peuvent être enregistrées lorsque vous êtes éveillé. Le saviez-vous ? Bien que votre cerveau montre un regain d’activité, la plupart de vos muscles sont paralysés. À quoi ressemblent les ondes cérébrales de chaque phase du sommeil Voici les différentes phases du sommeil, telles qu’elles apparaissent lorsque vous enregistrez vos ondes cérébrales. Les appareils Withings qui proposent le suivi du sommeil vous permettent d’identifier quelles phases de sommeil vous avez traversé. Néanmoins, seuls nos appareils de suivi avancé permettent la détection du sommeil paradoxal. Pourquoi rêvons-nous? Notre cerveau peut-il fabriquer de faux souvenirs à partir de nos rêves? Comment expliquer que même les choses les plus improbables semblent réelles au cours de notre sommeil? C'est à la fin des années 1950 qu'un chercheur français, Michel Jouvet, identifie un état particulier chez les dormeurs qu'il baptise sommeil paradoxal Il est évident que notre état ressemble à un éveil, à cause de l'activation corticale qui simule un véritable éveil actif ce serait alors un éveil paradoxal puisque le seuil d'éveil augmente!», raconte-t-il dans De la science et des rêves, mémoires d'un onirologue Odile Jacob, 2013. Le cerveau s'éveille alors que le dormeur reste endormi, la situation est en effet paradoxale. L'explication de ce curieux mécanisme est aujourd'hui fournie par les études d'imagerie cérébrale très fines qui permettent d'observer le cerveau en action. En fait, si certaines régions cérébrales se réveillent, d'autres restent profondément endormies. Éveillées, par exemple, les zones cérébrales productrices d'images, ce qui explique le caractère très visuel des rêves. Endormies, en revanche, les structures chargées de placer les objets dans leur contexte, ce qui peut générer des aberrations d'échelle fraise géante, ville dans une valise….Le gardien du sommeil» Des anomalies qui ne sont pas forcément surprenantes pour le rêveur car le cortex pariétal et frontal, impliqué dans l'esprit critique, est désactivé pendant le rêve. De la même façon que les sons perçus par nos oreilles ne justifieront pas forcément l'activation du système d'alerte du cerveau dès lors qu'ils sont habituels et considérés sans danger. Ainsi, après une ou deux nuits, le clocher de l'église ne réveille plus le nouveau venu dans le village. Pendant le sommeil paradoxal, explique le Pr Martin Desseilles qui dirige le département de psychologie médicale de l'Université de Namur Belgique, une relative quiescence du réseau attentionnel peut expliquer pourquoi les stimuli externes délivrés à ce moment sont soit ignorés, soit automatiquement incorporés dans la narration du rêve, au lieu d'en interrompre l'histoire. Ce qui suggère que le rêve est le gardien du sommeil.» Mais pour le Pr Ernest Hartmann, la fonction du rêve est bien plus fondamentale. Le rêve permettrait d'assimiler les émotions ressenties lors de l'état éveillé. Un peu comme un bout de pâte à modeler blanc qu'il faudrait malaxer pour qu'il se fonde à une boule déjà pleine de couleurs différentes. La boule multicolore représentant l'unité de la pensée émotionnelle. Les connections ne sont pas faites au hasard. Elles sont guidées par les émotions du rêveur», explique-t-il dans The Nature and Functions of Dreaming Oxford University Press, 2011. Lorsqu'une image suscite une émotion forte, qui peut d'ailleurs se répéter d'un rêve à l'autre, elle ne traduit pas comme le pensait Freud l'expression d'un désir, mais, selon Hartmann, l'expression des préoccupations émotionnelles du rêveur». » Pour en savoir plus sur le sommeil et ses enjeux, consultez notre dossier spécial Hypnose ASMR pour être zen et dormir comme un chat [par Benjamin Lubszynski] - Regarder sur Figaro Live Digérer les émotions Il arrive que l'on ne se souvienne pas de ses rêves, en particulier si l'on se réveille en dehors des phases de rêve, mais 95 % des dormeurs que l'on réveille pendant une phase de sommeil paradoxal, moment privilégié du rêve, s'en souviennent. Dans tous les cas, le malaxage psychologique se produirait pendant le sommeil. Toutefois, des cauchemars importants et répétés pourraient signifier que ce système ne fonctionne pas bien», signale le Pr Tore Nielsen, directeur du laboratoire Rêve & Cauchemar à l'hôpital du Sacré-Cœur de Montréal au Canada. Les rêves pourraient servir à atténuer les émotions intenses générées par un stress prolongé car les rêveurs récurrents ont de moins bons scores de bien-être mais ceux-ci s'améliorent lorsque les rêves récurrents cessent», ajoute-t-il. Comment expliquer que les femmes aient, en moyenne, une plus grande facilité à se souvenir de leurs rêves? Le système émotionnel des deux sexes est très différent et rêver est l'un des nombreux processus émotionnel. Une autre possibilité est que les femmes soient confrontées à plus d'expériences stressantes que les hommes», répond le Pr Nielsen. Il semble aussi que le sommeil serve à consolider la mémorisation. Travailler avant de s'endormir n'est donc pas une mauvaise idée. Mais est-ce vraiment grâce aux rêves? La phase des grandes ondes lentes du sommeil profond semble plus importante que celle du rêve pour la mémoire. La phase de sommeil paradoxal semble cependant particulièrement importante pour la mémoire émotionnelle», explique le Dr Susanne Diekelmann, psychologue et spécialiste en neurosciences cognitives à l'Université de Tübingen en Allemagne. Quant au risque de confondre ses rêves avec de vrais souvenirs, la partie frontale de notre cerveau sait faire le tri», rassure la chercheuse. Sauf dans un cas lorsque l'on manque de sommeil. Notre capacité à décider si un souvenir est vrai ou faux est alors affaiblie, ce qui peut entraîner la production de faux souvenirs», met en garde le Pr Diekelmann. » DOSSIER SPECIAL Mémoire, sommeil, vieillissement LeFigaro Santé vous révèle les mystères du cerveau LIRE AUSSI Les bienfaits du sommeil Les cycles du sommeil Les différents stades du sommeil LIRE AUSSI » Une piste de recherche pour mettre fin aux nuits agitées » Des Japonais décryptent le contenu des rêves AccueilComprendre le sommeilLes troubles du sommeilLes parasomnies Les parasomnies Les parasomnies se caractérisent par des mouvements anormaux complexes liés au sommeil, des comportements, des émotions, des perceptions, des rêves et une activation du système nerveux autonome. La privation du sommeil, les traitements psychotraumatiques, l’alcool, le stress ou encore l’activité physique intense le soir, sont des facteurs favorisants associés à la survenue des parasomnies. Les parasomnies sont classifiés en 3 catégories Les parasomnies du sommeil lent profond Les parasomnies du sommeil paradoxal Les autres parasomnies Le saviez-vous ? Les parasomnies peuvent aussi être en lien avec une pathologie du sommeil sous-jacente. Les différents types de parasomnies Les parasomnies du sommeil lent profond Comme son nom l’indique elles surviennent au cours du sommeil lent profond lien vers la page Organisation du sommeil qui est le moment du sommeil où en principe on récupère le plus de la fatigue physique. Ces parasomnies sont principalement représentées par le somnambulisme, les terreurs nocturnes et les éveils confusionnels, appelés aussi troubles de l’éveil ». Le somnambulisme est caractérisé par des manifestations motrices simples les yeux ouverts, on se lève, on marche dans notre chambre avec des gestes lents et maladroits. Il peut arriver que l’on réalise des gestes plus complexes comme ouvrir une porte, s’habiller voire sortir. Les terreurs nocturnes, elles, sont caractérisées par des épisodes courts et brutal générant des cris, de la peur et peuvent provoquer tachycardie, hypersudation etc... La personne ne réagit à aucune tentative d’intervention de l’entourage qui se sent alors impuissant, le retour au calme se fait spontanément. Les éveils confusionnels se caractérisent par une désorientation de la personne qui semble éveillée mais qui éprouve une difficulté d’élocution et de compréhension. Ce phénomène peut parfois ressembler à des accès de somnambulisme mais la personne ne quitte pas son lit. Les parasomnies du sommeil paradoxal Les troubles du comportement en sommeil paradoxal TCSP. Ces épisodes surviennent en phase de sommeil paradoxal, le plus souvent dans la deuxième moitié de la nuit. Elles sont caractérisées par la mise en action d’un rêve et peuvent provoquer des comportements violents plus ou moins intenses. Le TCSP touche particulièrement les hommes âgés de plus de 50 ans. Le traitement médicamenteux est recommandé pour ce trouble du sommeil qui peut avoir pour conséquence des blessures de la personne elle-même ou de son partenaire de lit. Il est aussi important de rechercher la présence d’un éventuel syndrome d’apnées du sommeil car il peut aggraver les épisodes de TCSP. Les cauchemars sont des rêves désagréables et terrifiants avec une sensation d’oppression et d’angoisse qui déclenche souvent le réveil de la personne. Les éveils sont très brusques avec un souvenir détaillé. Ils se produisent quasi exclusivement en sommeil paradoxal deuxième partie de nuit, plus particulièrement chez les personnes souffrant de troubles de l’humeur, troubles anxieux et narcolepsie. Lorsque les épisodes surviennent de façon chronique, plus de trois mois et plus d’une fois par semaine et qu’ils entrainent des perturbations du sommeil, il est important d’être pris en charge par un spécialiste. Dans ce cas, on parle de maladie des cauchemars et la psychothérapie peut être envisagée pour désensibiliser le patient face au contenu de ses cauchemars. En cas d’insuffisance de résultats, il peut être envisagé une prise en charge médicamenteuse même si celle-ci est non spécifique. Les paralysies du sommeil isolées et récurrentes, souvent bénignes se caractérisent par des épisodes de paralysie motrice généralisée pendant les phases d’endormissement et de réveil. Ces épisodes sont en général brefs quelques secondes mais peuvent provoquer une anxiété chez la personne. Les autres parasomnies Les énurésies nocturnes sont des épisodes de mictions involontaires uriner au lit après l’âge de 5 ans dont la fréquence atteint au moins 2 fois par semaine sur une période de plus de 3 mois. Les hallucinations hypnagogiques surviennent à l’endormissement hypnagogiques ou au réveil hypnopompiques, particulièrement chez les femmes. Ce sont principalement des hallucinations visuelles qui durent quelques secondes. Elles s’associent souvent aux paralysies du sommeil. Le syndrome de la tête qui explose ou STE, est caractérisé par la perception d’un bruit violent explosion, arme à feu, décharge électrique ou porte claquée dans la tête lorsque l’on s’endort ou que l’on dort. Il peut s’associer à des flashs visuels ou des sensations de chaleur. Les troubles alimentaires du sommeil se manifestent par des prises alimentaires et de boissons dans un état de réveil partiel. Outre la consommation de produits riches en calories, le risque est de consommer des produits non comestibles. Il n’y a souvent aucun souvenir ou très partiel d’avoir mangé. Des traitements sont-ils envisageables contre les parasomnies ? Si certaines parasomnies sont passagères ou typiques de l’enfance et sans conséquences graves, d’autres peuvent nécessiter une prise en charge spécifique. Dans tous les cas, il faudra chercher à éliminer les facteurs favorisants et précipitants en instaurant une hygiène de vie appropriée. Des approches telles que l’hypnose ou la relaxation sont des alternatives aux traitements médicamenteux et peuvent être efficaces dans certains cas. Pour certaines formes sévères de parasomnies, un traitement pharmacologique peut être envisagé. Télécharger la brochure En savoir plus Nous utilisons des cookies sur notre site Internet pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur "Accepter", vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies. Toutefois, vous pouvez visiter la page "Paramètres des cookies" pour fournir un consentement contrôlé.

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